Ubisoft risque encore de se retrouver sous les feux d'une vive polémique suite à une déclaration sur un autre sujet particulièrement sensible pour les joueurs.
Depuis l'année dernière, Ubisoft traverse une période particulièrement compliquée, au point d'avoir conclu un accord d'investissement avec le géant chinois Tencent pour rester à flot. En parallèle, le groupe français a fait l'objet de nombreuses polémiques, notamment s'agissant d'une grosse affaire de harcèlement en interne ; une communication maladroite autour d'Assassin's Creed Shadows ; ou encore une position vivement critiquée autour des jeux physiques. Récemment, le géant français s'est fendu d'une autre déclaration qui risque de déplaire à de nombreux joueurs.
Une nouvelle déclaration sur un terrain très glissant de la part d'Ubisoft
Ubisoft a récemment publié un document de 400 pages faisant office de « document d'enregistrement universel » et de rapport financier annuel. Un rapport proprement massif, riche en informations sur les coulisses du géant français. On y découvre notamment l'ouverture de la fameuse filiale visant à regroupe ses licences les plus lucratives. Un élément en particulier a cependant fait couler beaucoup d'encre auprès de celles et ceux l'ayant épluché, relatif à la « stratégie et au modèle d'entreprise » du géant français, à la dixième page du document.
Celle-ci ouvre le sujet en ces termes : « Ubisoft est un leader dans l'industrie du jeu vidéo, qui se démarque par une organisation de production unique ». Plus loin, cette partie s'attaque à un sujet particulièrement sensible de nos jours : la monétisation des jeux vidéo. « Notre politique sur la monétisation vise à respecter l'expérience des joueurs. Notre règle d'or pour des jeux premium est de permettre aux joueurs de profiter pleinement d'un jeu sans avoir à dépenser plus d'argent. L'offre de monétisation dans ces titres ne fait que rendre l'expérience plus amusante en leur permettant de personnaliser leurs avatars ou de progresser plus rapidement ».
À la page 135 du document partagé par Ubisoft, retour sur la monétisation avec la déclaration suivante : « La sécurité et le bien-être de nos joueurs est notre priorité absolue. Nous faisons tout en notre pouvoir pour cela en proposant des environnement de jeux sains et en garantissant des mécaniques de monétisation responsable, en vue d'offrir des expériences de jeu amusantes, immersives et engageantes ».

Des propos qui font à nouveau polémique, de manière légitime ?
Ces parties du document d'Ubisoft font ainsi référence aux microtransactions dans des jeux premium comme les récents Assassin's Creed, où il est possible d'acheter des armes et armures inaccessibles autrement, ainsi que des moyens d'accélérer la progression via des boosts d'expérience ou des ressources supplémentaires. Des éléments qui avaient provoqué de vives polémiques à leur arrivée, qui plus est sur des jeux payants plein pot. Les joueurs ayant lu le document se sont ainsi à nouveau insurgés, critiquant vivement le groupe qui indique que de telles microtransactions « rendent l'expérience de jeu plus amusante », sans davantage de contexte.
À noter toutefois que lesdites microtransactions sont, comme le précise le document d'Ubisoft, purement optionnelles, et n'altèrent pas l'expérience outre mesure pour celles et ceux allergiques à de tels éléments. Il est certes dommageable de les ajouter à des jeux déjà chers de base, surtout en prenant en compte des éditions Deluxe ou Premium vendues à des prix particulièrement salés. Sur ce point, Ubisoft ne fait hélas que suivre une tendance qui s'est peu à peu immiscée au sein de l'industrie des jeux AAA(A ?), comme par exemple Diablo 4 avec sa boutique de cosmétiques aux tarifs très élevés, mais aussi un système de Battle Pass, pour un jeu également premium.
Source : Ubisoft